Psoriasis en patchs rouges

En février dernier un monsieur vient me consulter au cabinet, à Nice, pour des plaques rouges, bien arrondies, disséminées sur l’ensemble du buste, et membres. Celles-ci le dérangent car provoquent de très fortes démangeaisons, aggravées la nuit mais améliorées par une douche très chaude. Je lui donne un premier remède homéopathique (Rhus toxicodendron) et le revois 15 jours après. Le suivi montre une très faible amélioration des signes. Pour ne pas passer à côté d’un remède bien indiqué, je monte la dynamisation et re-suivi 15 jours après. Et là, échec total. Je reprends le cas et refais une observation et répertorisation. Cela veut dire que je recherche des caractéristiques non plus de l’éruption mais du monsieur lui-même. Et là j’observe un monsieur très gentil, s’excusant tout le temps, entouré de problèmes divers et variés, qui, lorsqu’il a du temps libre, va faire de la salle avec poids et haltères. Je refais la même base de répertorisation que la première fois mais en y incluant cette caractéristique de s’excuser souvent. D’ailleurs la rubrique à prendre est “Apologizes frequently” en anglais. Et là, il n’y a que 2 auteurs qui signalent cela donc Vithoulkas, un homéopathe contemporain grec, en lequel, on peut avoir toute confiance. Je donne donc, en accord avec ce patient, son remède, Baryta carbonica, en 200K, 1 fois par jour. Puis plus de nouvelles pendant 1 mois et demi. Puis appel et me dit que cela a très bien changé. Il est toujours en traitement, mais dorénavant, il n’y a plus rien sur le buste, tout est “descendu” aux membres inférieurs. Signe que cela s’améliore, car respectant une des lois homéopathiques d’un célèbre homéopathe Hering, stipulant, que l’amélioration se doit d’aller du haut vers le bas. Découvrez en images, ce que l’homéopathie uniciste peut faire sur des affections immunitaires, immunologiques, pourtant décrites comme “normalement incurables” en médecine classique. Que l’homéopathie est généreuse !!