“Guérissez le malade et vous guérirez toutes ses maladies”

 

Que voulait-il dire par cette phrase ?

 

Eh, bien, c’est ce que j ‘ai choisi de traiter aujourd’hui.

Car cela va bien plus loin que notre pratique médicale en nos temps troublés.

 

Très souvent, je reçois des messages, si je traite une affection en particulier ou si j’ai déjà vu une autre.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, ensemble, nous allons mettre un coup de projecteur sur “comment savoir” si on peut traiter une affection ou non…

Très souvent dans la médecine moderne, un diagnostic de maladie est posée sur une uniformité de signes. Cette “maladie” regroupera donc des signes qui seront communs à tous les malades touchés par cette même maladie.

Par exemple, si vous avez une migraine, alors vous aurez mal à la tête, des nausées, des vomissements, le besoin peut-être de vous isoler du bruit, de la lumière…et de prendre des médicaments pour faire passer cela, comme ceux de la classe des triptans..

Pour l’instant, je pense que nous sommes tous d’accord, n’est-ce pas ?

 

Maintenant, tous ces signes, sont des signes communs de la maladie, ils reflètent la notion de la “maladie MIGRAINE”.

Or, ils ne nous renseignent pas sur l’individu, la personne qui a une migraine. Toujours d’accord ?

On sait donc que toute personne migraineuse aura plus ou moins les mêmes signes communs qu’une autre migraineuse.

Mais que ferions-nous si la première était largement améliorée en étant dehors au frais, sentant l’intensité de sa migraine diminuer, surtout qu’elle serait aggravée le matin au lit au chaud alors que la seconde aurait exactement l’inverse, à savoir quant à elle, une amélioration nette en étant dans une pièce bien chauffée et aggravée dés le lever du lit.

Pourtant, ces deux personnes ont toutes deux une MIGRAINE mais chacune selon des signes propres que l’on nomme en médecine homéopathique, les MODALITES, c’est-à-dire, ce qui vous améliore ou aggrave, vous en tant que personne, sujet de la maladie commune.

Cela signifie que si vous dites à un homéopathe, que vous justement, vous êtes largement améliorée quand vous êtes au grand air mais considérablement plus souffrant(e) à l’intérieur de la maison, alors cela devient VOTRE MODALITé car votre vérité, à vous ! (si j’ose dire..)

 

Et c’est en cela que Kent, dit que l’on doit chercher à guérir le malade et non pas la maladie ou le nom de la maladie dont le patient est victime.

 

Je continue mon explication.

Imaginons que ce que dit le patient sur sa maladie, ses affections sont imagées par de petites perles.

Comme celles-ci :

Le praticien en homéopathie uniciste doit savoir par quoi le patient ou la patiente va s’individualiser dans son discours. Quel serait le signe personnel, qui mettra le projecteur de la recherche pour savoir où chercher le remède du patient.

Il est dans les règles de l’homéopathie de rechercher le signe rare, particulier que présente chaque patient.

Celui-ci sera alors appréhender comme une perle thérapeutique !

 

 

 

 

C’est justement tout l’art de la médecine homéopathique de “Percevoir”, de capter ce signe, permettant de savoir par quel bout entrer dans le cas d’un patient souffrant.

Si vous connaissez le jeu des échecs, il y a 3 temps dans ce jeu de strategie :

le début de partie ou l’ouverture

le milieu de partie

et la fin de partie ; la finale.

 

Or pour initier une partie, il faut pouvoir ouvrir la partie !

C’est ainsi qu’il faut un signe caractéristique pour “Ouvrir le cas”.

 

Revoyons ensemble maintenant l’image que je vous ai donné au départ sur les signes énoncés par le patient :

 

Regardez bien à nouveau cet ensemble de perles. Rien ne vous choque ?

Dans tout cet amas de perles blanches, il y a un intru (comme dans les jeux papiers vous savez..)

Regardez à droite de l’image, il y a une perle noire !

Voilà ce qui est dissonnant, choquant, frappant : le signe rare, bizarre, caractéristique !

C’est grâce au symptôme, à la sensation, à l’illusion que la personne peut ressentir, vivre, que l’on va pouvoir entrer dans le cas et faire évoluer la personne vers sa guérison finale.

 

C’est ainsi, que quelque soit votre affection, votre maladie, le nom du syndrome dont vous souffrez, chaque personne est différente et en chacune je devrai rechercher ce qui la caractérise ELLE en tant qu’individu à part entière et non pas m’appuyer sur des signes communs qui ne m’aiderai pas à faire avancer le cas.

 

 

Maintenant, éclaircissons ces propos par un cas VIVANT !

 

Il y a pratiquement un an, une mère m’amène sa fille pour une sinusite.

Nous sommes d’accord, qu’à ce stade, impossible de savoir de quel médicament homéopathique cette jeune fille pourrait avoir besoin car c’est une affection commune avec des signes communs que je ne devrais pas prendre en compte pour la recherche de son médicament homéopathique curateur.

Elle me raconte qu’elle fait des sinusites à répétition, avec l’oeil gauche qui coule, une céphalée en casque.

Elle est aggravée dans ses douleurs si elle se trouve dans une salle fermée mais améliorée au grand air.

Elle ressent une douleur dans le nez qui part de la racine du nez.

Elle a aussi des démangeaisons de la narine gauche, en interne, dans le nez.

 

Alors, voyons si vous avez compris ce que vous avez lu plus haut.

Quels sont les signes ? Je vous laisse 30 secondes…tic tac tic tac

 

Les voici :

 

En tout premier lieu, cette douleur qui siège à la racine du nez et que se répand dans tout le nez. C’est le premier signe “bizarre” car personnel à cette personne, qui colore ainsi SA sinusite.

Ensuite, sur un deuxième rang :

Le larmoiement à gauche seulement

La démangeaison ou prurit du nez à gauche aussi

L’amélioration en étant en plein air

 

Et là un médicament ayant ces 4 signes caractérisés pour cette patiente uniquement se détache : COLOCYNCTHIS.

Mais choisir les bonnes rubriques ne suffit pas !

Il faut vérifier que le médicament potentiel soit bien redevable à la personne.

 

Comment faire ?

 

Eh bien, si la personne est redevable de ce médicament homéopathique, je me dois de retrouver d’autres signes de celui-ci ailleurs dans les autres systèmes et parties corporelles de cette personne.

 

Un peu comme un habit, si je vois la manche, alors j’aurai les parties du dos, celle de devant, etc….

 

Donc l’étape suivante est de vérifier si CETTE PERSONNE est bien redevable de CE MEDICAMENT HOMEOPATHIQUE et pas d’un autre.

 

Alors, il faut rechercher si elle a des douleurs de règles.

Car Colocynthis présente justement ce type de douleurs, selon des modalités bien particulières.

Sa réponse fut positive.

Mais la justification du médicament ne peut d’arrêter là.

Il est courant de voir chez Colocynthis une amélioration des douleurs abdominales par une application de chaud comme une bouillote par exemple. Là aussi, ce signe a été confirmé par la patiente.

Attention, le piège est qu’un seul signe peut correspondre à plusieurs médicaments. Il faut donc un faisceau d’arguments suffisant pour écarter toute autre probabilité de médicament.

Et il y avait aussi une antériorité de colère.

 

Je lui donne donc COLOCYNTHIS en 200K.

Ce qui vient illustrer mon article du jour est justement la prescription de ce remède COLOCYNTHIS !

Parce que COLOCYNTHIS n’est pas un remède de sinusite.

Et pourtant il a balayé en quelques prises la sinusite ET les douleurs abdominales surtout pendant les règles.

 

Donc vous voyez bien que l’adage de Kent

“Guérissez le MALADE et non pas les maladies” et transférable à toutes les affections des genres humain et animal.

A bientôt

 

Pascal DUMAS

 

Si vous désirez une consultation en ligne : https://www.homeopathiepascaldumas.com/consultations-videos/

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