Une vilaine brûlure – guérison en images par l’homéopathie individualisée

Bonjour à toutes et à tous,   le but de cet article est de vous montrer (en double sens) par des images, un cas de brûlure cutanée. En effet l’homéopathie uniciste se révèle efficace dans des cas assez sévères, méritant attention.  Et surtout, prouver que la mise en oeuvre de la thérapeutique est simple.  Vous allez pouvoir voir, comment j’ai procédé pour débusquer le bon médicament.    Une patiente a rendez-vous pour un rhume qui ne passe pas et beaucoup de fatigue. Au cours de l’entretien, elle me raconte que la semaine passée, étant avec une amie, elles prennent une tisane. Or en versant la dite tisane, l’amie la bouscule et le liquide brûlant se déverse…sur ses cuisses  !!! Et que depuis 1 semaine, cela la fait souffrir. Je demande à voir et voilà ce que j’observe :   Ce que l’on ne perçoit pas facilement sur l’image, c’est le centre de la cuisse gauche, qui est creusé, rongé et accompagné d’une suppuration. Les parties rouges sont sèches, sèches comme du cuir tanné. Elle y applique baumes et crèmes hydratantes depuis 1 semaine, mais sans grand résultat. La patiente me dit textuellement “j’ai l’impression que ça creuse” et sa douleur est qualifiée de “tiraillante”.   Alors voilà comment j’ai procédé :   Nous avons un outil informatique qui répertorise tous les signes des remèdes homéopathiques : le répertoire de Kent. (d’après celui qui l’a mis en forme). Etant donné que la brûlure est survenue suite à un ébouillantement, j’ai cherché dans le répertoire une rubrique en ce sens et ai trouvé :   Général / BRÛLURES / eau bouillante, par : canth, carb-ac. carb-s., caust., crot-h., petr., stram. Ici sont indiqués tous les médicaments homéopathiques qui peuvent traiter une telle brûlure. Mais ils ont un ordonnancement par importance. Il faut lire cela ainsi : 3ème degré : canth (cantharis), caust (causticum) pour ceux qui doivent être vus en toute première intention. 2ème degré : carb-ac. carb-s.,  crot-h, stram ; à étudier si ceux du dessus ne convenaient pas… 1er degré : petr ; en dernier recours si toujours pas satisfaction par ceux du second degré.   La patiente disant que la douleur était tiraillante, il faut que le “bon médicament” ait aussi cette sensation dans ses modalités.   j’ai donc fait une deuxième recherche dans le répertoire, en ciblant les médicaments qui présentent une douleur tiraillante.   GE  : DOULEUR / TIRAILLANTE :   TIRAILLANTE : (1)acon., (1)aloe., (1)am-c., (1)anac., (1)arg-m., (1)bar-c., (2)bry., (1)calad.3, (2)camph., (3)carb-v., (2)caul., (1)caust., (1)cham.3, (3)chel., (1)chin-a., (1)clem., (1)coc-c., (1)colch., (3)coloc., (2)crot-t., (1)dig., (1)dros.3, (1)dulc.3, (1)euon., (1)eupi., (1)ferr-ar., (2)gamb., (1)goss., (3)graph., (1)guare., (1)hydrc., (1)kali-bi., (1)kali-c., (1)kreos., (3)lach.3b’, (1)lact., (1)lyc., (2)mang., (1)merc., (1)mez., (3)nit-ac., (2)nux-v., (2)ol-an., (1)phos., (1)plat., (2)plb.3+4, (2)puls., (1)raph., (1)rhod., (2)rhus-t.3+4, (1)sars.16, (1)sec., (1)sep., (1)sil.3+16, (1)stann., (1)staph., (1)sulph., (1)tab., (1)thuj., (3)valer., (1)zinc.3   Et là on peut voir que Causticum (abréviation caust) est présent dans la liste alors que Cantharis (canth) aussi au 3ème degré en rouge dans la brûlure par eau chaude n’est pas là..   Et il fallait aussi voir, si le caractère rongeant, à creuser, était “couvert” par le médicament-candidat pour le confirmer.   Sachant que le miasme syphilitique a une grande tendance à creuser, à ronger les chairs et les os, il me fallait vérifier si causticum en était redevable.   GE  : MIASMES chroniques /   syphilis : (1)ail.12, (1)anag.2, (1)anan.2′, (2)ang.2+88, (1)ant-t.2′, (2)apis.2, (1)arg-m., (1)arg-n.12, (1)arn.2, (2)ars., (3)ars-i., (1)ars-m.12, (2)ars-s-f., (2)asaf., (1)asc-t.12′, (3)aur., (1)aur-a.12, (1)aur-i.12, (3)aur-m., (3)aur-m-n., (1)bad., (1)bell.7, (1)benz-ac., (1)berb.2, (2)calc-f.12, (2)calc-i., (2)calc-s., (1)calo.12, (2)carb-an., (1)carb-v., (2)caust.7+12, (1)cean.2′, (2)chim.12, (2)cinnb., (1)clem., (2)colch.7, (2)con., (1)cor-r., (1)crot-h., (1)cund.12, (1)euph.12, (1)ferr.7, (1)ferr-i.2, (2)fl-ac., (2)graph.12, (1)guaj., (1)hecla.12, (2)hep., (2)hippoz.12, (2)iod., (1)iris.2′, (1)jac.2+7′, (2)kali-ar., (2)kali-bi., (1)kali-c.7, (2)kali-chl., (3)kali-i., (1)kali-m.2, (3)kali-s., (1)kalm.2+7′, (2)kreos.2, (2)lac-c.2+7, (1)lac-d.7, (2)lach., (2)laur.2′, (2)led., (1)lith.12, (2)lyc.2+7, (1)maland.12, (3)merc., (3)merc-c., (2)merc-d.2+7, (3)merc-i-f., (3)merc-i-r., (2)mez., (1)mill.7, (3)nit-ac., (2)op.88, (1)petr., (2)ph-ac., (2)phos., (3)phyt., (1)plat., (1)rhus-t., (1)rumx., (2)sang.12, (2)sars., (1)sec.7, (1)sel.12, (2)sep.2, (3)sil., (2)staph., (1)stict.12, (3)still., (2)sul-i., (2)sulph., (3)syph., (2)thuj., (2)viol-t.12   Il est là aussi donc cela justifiait aisément le fait de pouvoir donner Causticum en 30CH, 2 grains dilués dans une demi-bouteille d’eau de 33cl, 2 secousses de la bouteille puis 1 cuillère à café directement de la bouteille à avaler, 2 fois par jour et application du même liquide directement sur les plaies.   Voilà le résultat 48 heures après le début du traitement :     Et le résultat au bout d’une semaine :     Pas mal non ?

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